Un atelier de l’ICCROM d’une durée de dix jours sur « Les méthodes d’évaluation rapide des peintures murales à risque de Bagan, au Myanmar » (21 juin- 1 juillet 2016) vient de commencer. Cet atelier a débuté avec un bref rappel des réalisations et des progrès accomplis depuis l’atelier de l’ICCROM précédent organisé à Bagan en juin 2014.
L’ampleur du site de Bagan, réputé pour son patrimoine d’une richesse extraordinaire, présente un certain nombre de problèmes majeurs de conservation. Avec plus de 2500 temples et monuments recueillant de magnifiques peintures murales et stucs décoratifs dont l’état est très vulnérable, il est urgent de trouver une méthode simple permettant d’établir les priorités en matière de conservation du site et qui évalue de manière rapide et efficace le niveau des dommages et la vulnérabilité de ces temples et de leurs peintures murales.
Cet atelier de l’ICCROM vise à développer un système pour documenter les priorités de manière visuelle, en collaboration avec l’équipe locale. Ce système recueillera les connaissances de l’équipe locale et soutiendra le développement d’un plan d’action pour les futures initiatives de conservation à Bagan, tout en communiquant ces exigences concrètes au gouvernement du Myanmar et aux autres institutions compétentes.
Cet atelier est dirigé par la consultante de l’ICCROM Monica Martelli Castaldi, qui explique:
« Les participants sont enthousiastes et font preuve d’ingéniosité dans l’exploration de nouvelles façons de cartographier et protéger leur patrimoine de manière efficace. La connaissance que chacun d’entre eux apporte sur le site est unique et essentielle à la compréhension globale du site de Bagan ainsi que pour relever les défis en matière de conservation ».
Cet atelier est mené en collaboration avec le Département d’archéologie du Myanmar et avec le généreux soutien de l’Administration du patrimoine culturel de Corée (CHA).