Le 13 juillet, Stefano De Caro, Directeur général de l’ICCROM, a été invité à participer à une audience publique sur « La destruction et le trafic de biens du patrimoine culturel » organisée par le Commission de la culture et de l’éducation du Parlement européen.
Cette audience publique a réuni différents experts issus d’instituts universitaires, de l’UNESCO, de la Cour pénale internationale (ICC), d’Interpol et de l’ICCROM, afin de donner un aperçu des principales questions relatives à la destruction et au trafic des biens du patrimoine culturel. Elle a également donné lieu à un débat sur les possibilités d’organiser des interventions immédiates ou à long terme dans les zones de conflit telles que la Syrie ou l’Irak.
L’UNESCO, Interpol, la Cour pénale internationale et les autres institutions ont convenu de l’importance de la prévention et de la collaboration, ainsi que de la consultation des sources existantes incluant la base de données d’Interpol sur les objets d’art et les antiquités volés qui est accessible au public. La nécessité d’approfondir le dialogue noué avec le personnel douanier international et la police a également été rappelée, afin d’obtenir leur aide dans l’identification des objets illégalement exportés.
Durant l’audience, le Directeur général, Stefano De Caro, a présenté le programme de l’ICCROM sur la Gestion des risques et des catastrophes qui a pour objet de former des urgentistes culturels à la prévention, afin qu’ils soient à même d’évaluer les risques posés au patrimoine culturel et de réduire leurs incidences en cas de guerre ou de catastrophe naturelle.
Les experts internationaux, notamment Stefano De Caro, ont souligné la nécessité de l’appui fourni par l’Union européenne aux législations portant sur l’importation d’objets culturels, ainsi que l’importance de la coordination et de la coopération internationales.
Les représentants de la Commission européenne ont confirmé qu’une étude serait réalisée sur le trafic d’objets culturels ayant lieu sur le territoire de l’Union européenne.