Prix ICCROM-ATHAR aux Meilleures pratiques pour la conservation du patrimoine culturel dans le monde arabe

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Sous le patronage de Son Altesse le cheikh Sultan bin Mohammed Al-Qassimi, membre du Conseil suprême et gouverneur de Sharjah, le Centre régional de conservation ICCROM-ATHAR, à Sharjah, lance un appel à candidatures pour l’édition 2017 de son Prix aux Meilleures pratiques pour la conservation du patrimoine culturel dans le monde arabe. Décerné tous les deux ans, ce prix distingue des travaux contribuant à la sauvegarde et à la vitalité du patrimoine culturel matériel du monde arabe.

Le Prix aux Meilleures pratiques pour la conservation du patrimoine culturel dans le monde arabe reflète l’engagement de l’ICCROM-ATHAR à :

  • contribuer à la sauvegarde du patrimoine culturel du monde arabe ;
  • promouvoir le respect des normes internationales de déontologie en matière de conservation du patrimoine matériel ;
  • faciliter les échanges de connaissances et d’expériences au-delà des frontières ;
  • inciter le public à mieux connaître et apprécier le patrimoine culturel ;
  • encourager l’excellence par l’exemple.

La sélection se fait en deux étapes. La première consiste en un concours ouvert débouchant sur la sélection des huit à quinze projets soumis, considérés comme étant les plus exemplaires, tant par leur qualité que par leur capacité à refléter la variété des projets présentés. Les représentants des projets retenus seront ensuite invités à présenter leurs travaux devant un jury indépendant composé d’experts internationalement reconnus, qui désignera le lauréat. Les projets retenus seront exposés lors de la cérémonie de remise des prix et publiés par l’ICCROM.

Échéancier

La date de clôture des candidatures pour l’édition 2017 du Prix aux Meilleures pratiques pour la conservation du patrimoine culturel dans le monde arabe est le 2 décembre 2017. La liste des projets retenus pour participer à la seconde étape sera annoncée le 28 décembre, et les 5 et 6 février 2018 auront lieu l’exposition, l’annonce du lauréat du Grand Prix et la cérémonie de remise des prix.

  • Aux fins du Prix, le patrimoine culturel matériel est compris au sens large, c’est-à-dire comme étant constitué, y compris, sans toutefois s’y limiter, par :
    • le patrimoine architectural ou bâti ;
    • les agrandissements ou modifications de bâtiments ;
    • les nouveaux projets conceptuels ou de construction contribuant à préserver le contexte patrimonial ;
    • les paysages culturels ;
    • les parcs et jardins historiques ;
    • les sites archéologiques ;
    • les pièces de musée et collections muséales conservées ou exposées ;
    • les œuvres d’art et les œuvres et ouvrages à caractère religieux ou symbolique.
  • La protection offerte par chaque projet sera évaluée en termes d’efficacité de la stratégie de conservation envisagée pour sauvegarder le bien patrimonial concerné contre les atteintes à son intégrité, d’origines tant naturelles qu’humaines, susceptibles d’empêcher les générations à venir d’en jouir. Les projets soumis pourront être en lien avec des techniques de préservation et d’inventaire, des travaux de réfection ou de consolidation, des initiatives de restauration et de réhabilitation, ou des opérations de reconstruction consécutives à une destruction.
  • La vitalité des projets soumis sera évaluée en fonction de leurs répercussions sur le contexte social – parties prenantes et collectivités se sentant directement concernées par le patrimoine objet du projet ou en bénéficiant, avantages issus du rétablissement de son usage, hausse de l’engouement du public, etc. Les projets pourront concerner aussi bien des réutilisations après reprogrammation ou adaptation ou des stratégies de management de sites que de nouveaux modes de présentation ou d’exposition, la mise en place de nouvelles installations, la construction de nouveaux bâtiments ou la mise en œuvre de nouvelles formes de participation.

Le Prix distingue des travaux contribuant à la conservation du patrimoine culturel matériel ayant une portée historique, culturelle ou scientifique pour une collectivité locale ou plus large. Le patrimoine culturel concerné peut dater de n’importe quelle période, être fait de toute sorte de matériau et être de toute taille, d’un simple objet à un patrimoine bâti ou à un paysage entier. Tous les projets seront jugés sur leurs propres mérites, une importance particulière étant accordée :

  • à la pertinence du projet au regard des défis posés par le patrimoine culturel ;
  • à la façon dont la planification et la mise en œuvre du projet s’insèrent dans une démarche de conservation ;
  • à l’approche en matière de technique de conservation spécifique au projet, aux procédés et matériaux utilisés et à la qualité de l’exécution ;
  • à l’approche sociétale spécifique au projet, à son impact, au respect du caractère et de l’usage originels du patrimoine concerné, aux retombées économiques et en matière culturelle et environnementale pour la population, au respect du principe de durabilité.

Éligibilité

  • Le Prix est ouvert aux projets de conservation du patrimoine menés à bien dans le monde arabe par des institutions publiques ou privées, des ministères ou des intervenants agissant dans le cadre d’un partenariat public-privé ou d’une initiative issue du secteur privé, à la condition qu’ils soient basés dans le monde arabe.
  • Les dépôts de candidature peuvent être effectués par tout membre du personnel en charge du projet, à la condition qu’ils soient accompagnés du consentement du maître d’ouvrage et d’une lettre de soutien du client ou du chef de file du projet (si ce n’est pas lui le demandeur).
  • Le Prix est ouvert à tout projet, quels que soient son envergure et son budget, pourvu qu’il remplisse les conditions requises pour participer.
  • Les travaux doivent avoir été achevés dans les trois ans précédant la date du dépôt de la candidature. Les projets en cours ne pourront être soumis que si une partie substantielle du projet a déjà été menée à bien avec succès et remplit les conditions requises pour participer.
  • Tout projet non retenu à l’issue de la première étape peut être soumis à nouveau s’il est accompagné de documentation supplémentaire.
  • Le patrimoine culturel concerné doit dater de plus de 50 ans. De la même façon, ne seront considérés que les établissements humains, les paysages et les contextes culturels nouvellement créés dont les éléments historiques essentiels datent de plus de 50 ans.

Pour en savoir plus et accéder au dossier d’inscription, veuillez cliquer ici : en arabe, en anglais.